Lors d’un divorce ou d’une séparation, le(s) grands-parents est (sont) également affecté(s). Il y a les soucis légitimes pour l’enfant qui se sépare qu’il soit ou non à l’origine de la décision: est-il (elle) dans la souffrance ? Comment l’aider ? Et les petits-enfants, quel sera leur avenir? allons-nous pouvoir continuer à les voir ? Comment accepter que le lien avec le grand-parent change quand l’enfant devient l’enjeu d’un conflit ?
Des inquiétudes que tout le monde comprend.
Mais il est parfois également douloureux – et c’est difficile à dire – de voir se distendre les liens avec un gendre ou une belle-fille apprécié(e), voire d’affronter le ressentiment de toute une famille alliée avec laquelle on a beaucoup de souvenirs.
A cela se rajoute quelquefois le sentiment de culpabilité, voire de honte : qu’ai-je raté dans l’éducation ou l’exemple donné ? Aurais-je pu éviter ça en accueillant différemment le conjoint de mon enfant ? Quelle image les autres auront-ils de ma famille ? etc…
La situation est vécue de façon différente d’une personne à l’autre. Parfois un des grands-parents souffre alors que son conjoint accepte les choses avec fatalisme: une incompréhension s’installe…
De tout cela, Il peut être important d’en parler à un professionnel.
Françoise DAVID – Psychologue Psychothérapeute – Rennes