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Divorce, séparation: quid des grands-parents ?

Lors d’un divorce ou d’une séparation, le(s) grands-parents est (sont) également affecté(s). Il y a les  soucis légitimes pour l’enfant qui se sépare qu’il soit ou non à l’origine de la décision: est-il (elle) dans la souffrance ? Comment l’aider ? Et les petits-enfants, quel sera leur avenir? allons-nous pouvoir continuer à les voir ? Comment accepter que le lien avec le grand-parent change quand l’enfant devient l’enjeu d’un conflit ?

Des inquiétudes que tout le monde comprend.

Mais il est parfois également  douloureux – et c’est difficile à dire – de voir se distendre les liens avec un gendre ou une belle-fille apprécié(e), voire d’affronter le ressentiment de toute une famille alliée avec laquelle on a beaucoup de souvenirs.

A cela se rajoute quelquefois le sentiment de culpabilité, voire de honte : qu’ai-je raté dans l’éducation ou l’exemple donné ? Aurais-je pu éviter ça en accueillant différemment le conjoint de mon enfant ? Quelle image les autres auront-ils de ma famille ? etc…

La situation est vécue de façon différente d’une personne à l’autre.  Parfois un des grands-parents souffre alors que son conjoint accepte les choses avec fatalisme: une incompréhension s’installe…

De tout cela, Il peut être important d’en parler à un professionnel.

séparation, divorce : quid des grands-parents

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Françoise DAVID  – Psychologue Psychothérapeute – Rennes

Psychothérapie et suivi médical

Psychothérapie et médicaments

Contrairement à des idées trop répandues, il n’y a pas forcément lieu de faire un choix radical entre une psychothérapie et un traitement médical. Il arrive que les deux soient nécessaires, en tout cas dans un premier temps.

En effet, lorsque l’angoisse ou les idées noires sont trop présentes et envahissantes, cela en vient à empêcher le patient de pouvoir dire quelque chose sur ce qu’il vit. L’intérêt des entretiens avec la (le) psychologue-psychothérapeute en est fortement diminué. De ce fait, si vous ressentez une grande souffrance psychique, il est conseillé de consulter un médecin généraliste ou spécialiste qui prescrira -si besoin- les médicaments appropriés.  Un certain apaisement permettra alors de bénéficier pleinement de la psychothérapie. Selon le soulagement apporté par le travail en entretien, vous pourrez en parler à votre médecin qui réajustera éventuellement le traitement.

Il est également important de souligner que des symptômes physiques (douleurs, insomnies durables, grande fatigue…) ne sont pas toujours des signes de « dépression »: il faut donc penser à en parler à votre généraliste.

Bien entendu, vous pourrez  me parler de tous ces sujets en entretien.

Françoise David – psychologue – psychothérapeute à Rennes